Ostéopathe
Mon chemin vers l’Ostéopathie.
Après avoir souffert de migraines intenses jusqu’ l’âge de 39 ans due a une chute dans l’escalier de la cave, 8 mois après ma naissance. Lors de mon séjour de 9 ans en Angleterre, j’ai eu le grand privilège d’être traitée par Thomas Dummer D.O. qui a établi le Collège Européen d’Ostéopathie a Maidstone en Angleterre.
A la suite de ce traitement spécifique je n’ai jamais eu de migraine jusqu’à aujourd’hui. Après mon retour à Montréal, j’ai fait mes études et graduée en ostéopathie. Dupuis je pratique ici au Nouveau-Brunswick.
- Membre fondateur de l'Association des Ostéopathes du Nouveau-Brunswick en 2003.
- Présidente de l'Association 2008 à 2016.
- De 2003 à 2019, j'ai voyagé au Pérou pour les familles et les enfants dans les orphelinats a Arequipa.
- Formation continue des cours dans les techniques de l'ostéopathie aux Canada et EU.
- Formation spécifique dans les spasmes endocrâniens.
- Traitement pour des gens de tous les âges mais passionné avec les enfants
Qui est l’AONB?
L’Association des ostéopathes du Nouveau-Brunswick (AONB) est un organisme à but non lucratif fondé en 2005 (Loi sur les companies de la province du Nouveau-Brunswick #616834). Il est le premier et le seul organisme regroupant les ostéopathes diplômés pratiquant au Nouveau-Brunswick. Il regroupe des ostéopathes diplômés ayant reçu une formation rigoureuse et répondant aux critères de formation exigés à travers le monde. C’est un organisme indépendant et non affilié à une école.
Notre mission
L'AONB a pour mission principale de faire respecter l’éthique de la profession d’ostéopathe vis-à-vis du public et du système public de santé du N.-B. Elle vise également à :
- Réunir les ostéopathes diplômés des différentes écoles qui veulent exercer leur art dans la province du Nouveau-Brunswick.
- Fournir au public et au patient un cadre de référence. Protéger le public et le patient contre toute possibilité de fraude ou d’abus.
- Être une organisation représentative au niveau des compagnies d’assurance.
- Promouvoir la qualité, l’éthique et la dignité de l’ostéopathie dans le respect de la loi médicale.
- Encourager, aider, stimuler, informer tout intervenant en ostéopathie afin de lui permettre d’acquérir les moyens indispensables d’une pratique intègre.
- Établir des liens entre les différentes associations professionnelles ou interprofessionnelles, dans un cadre provincial, national ou international.
Affiliations
L’AONB est la seule association de la province membre de la Fédération canadienne des ostéopathes (CFO). La CFO est l’association nationale officielle des ostéopathes. Son regroupement de membres est composé d’associations provinciales établies (www.osteopathy.ca).
À son tour, le CFO a adhérée à l’Alliance ostéopathique internationale (OIA), une alliance mondiale de conseils d’administration et d’associations nationales qui se sont réunis dans le but commun de former une unité pour l’ostéopathie et pour promouvoir des soins ostéopathiques de haute qualité (oialliance.org).
Éducation
L’AONB exige que chaque candidat possède une formation qui rencontre ou dépasse les critères fixés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans le Référentiel international de formation en ostéopathie. Ce document peut être consulté ici (en anglais seulement).
Un aspect important de la formation en ostéopathie est le nombre d’heure total du programme d’enseignement. L’AONB exige un minimum de 4200 heures de formation pour tous ces membres ainsi que 1000 heures de formation clinique supervisée pour ceux n’ayant pas de formation préalable dans le domaine de la santé. De plus, tous les membres de l’AONB doivent obligatoirement suivre des cours de formation continue.
Plusieurs écoles d’ostéopathie existent à travers le monde. Toutefois, elles ne sont pas toutes reconnues par l’AONB. Puisque le titre d’ostéopathe n’est pas protégé par la loi au Nouveau-Brunswick, il est important que le public soit vigilants quant la formation de leurs ostéopathes. Certains thérapeutes utilisent des techniques ostéopathiques et peuvent même prétendre faire des traitements ostéopathiques alors que ceux-ci n’ont pas reçu une formation adéquate selon les critères de l’AONB.
Régulation de l’ostéopathie au NB
Les lois qui régissent les pratiques professionnelles au Canada sont de compétence uniquement provinciale. Au Nouveau-Brunswick, l’ostéopathie n’est pas une profession agrée par le Ministère de l’Éducation postsecondaire, Formation et Travail. La profession est définie au niveau fédéral par la Classification nationale des professions (C.N.P.) sous le code 3125 « Autres professionnels/professionnelles en diagnostic et en traitement de la santé ».
N’ayant pas de pouvoir légal, l’Association des ostéopathes du Nouveau-Brunswick (AONB) doit adéquatement s’acquitter de son mandat en regard de la protection du public en garantissant la compétence et la qualification de ses membres lors de leur inscription à l’AONB.
La pratique de l’ostéopathie, comme toute profession de santé, comporte des risques de préjudice liés à une formation et/ou à une compétence insuffisantes. La création de l’AONB est, pour les ostéopathes qui exercent dans la province, une nécessité afin de garantir auprès du public et du système public de santé une pratique de l’ostéopathie sécuritaire.
Les prestations de soins de santé couvertes par les compagnies d’assurances privées comprennent généralement les services offerts par les ostéopathes membres de l’AONB. Communiquer avec votre assurance privée pour les détails de votre couverture avec un ostéopathe membre de l’AONB.
L’ostéopathie
DÉFINITION
L’ostéopathie est une thérapeutique manuelle préventive et curative dont le principe de base est de rétablir la fonction optimale de la personne et de permettre son mieux-être dans sa globalité. À partir d’une palpation fine et précise, une évaluation globale vise à examiner la cause des dysfonctions neuro-musculo-squelettiques, viscérales et crâniennes. L’ostéopathie cherche à conserver et à relancer la mobilité, la motilité et les rythmes de tous les tissus du corps humain afin de favoriser l’autorégulation. Elle est à la fois un art, qui nécessite l’apprentissage d’un toucher précis et toujours dosé selon les patients et les pathologies, une philosophie qui s’intéresse à l’homme dans sa globalité, et une science qui repose sur des connaissances anatomiques, physiologiques, biomécaniques, et biologiques.
HISTOIRE DE L’OSTÉOPATHIE
L’ostéopathie fut créée aux États-Unis à la fin du XIXe siècle par Andrew Taylor Still (1828-1917). Son père, médecin et prêtre de l’église méthodiste, lui enseigna la médecine, qu’il pratiqua durant la guerre de Sécession. À cette époque, il disséqua de nombreux cadavres, acquérant ainsi une connaissance avancée de l’anatomie.
En 1864, une partie de sa famille fut décimée par une épidémie de méningite. L’impuissance des médecins provoquèrent chez lui une profonde remise en question de la médecine allopathique. En 1874, Still s’installa à Kirksville dans le Missouri pour établir les bases de la philosophie ostéopathique : «chercher la cause, retirer l’obstruction et laisser le remède de la nature, le sang artériel, être le docteur.»
Grâce à ses premiers succès thérapeutiques, il fonda la première école d’ostéopathie à Kirksville en 1892, l’American School of Osteopathy, où on dispensa un diplôme de doctorat de médecine ostéopathique à partir de 1897. Kirskville est et restera le «Berceau de l’Ostéopathie ».
Au début du XXe siècle, la pratique de l’ostéopathie fut autorisée partout aux USA puis se répandit à travers le monde.
MÉTHODES DE TRAITEMENT
L’acte ostéopathique a pour but de rétablir l’homéostasie du sujet au niveau local, régional et global par des techniques de normalisations précises et des ajustements manuels. Ces techniques manuelles respectent la physiologie tissulaire, viscérale et articulaire du patient.
Technique Structurelle
L’ostéopathie structurelle privilégie l’ajustement de l’appareil locomoteur par des techniques manipulatoires. C’est H.H. Fryette qui en est le père scientifique. Les lois de physiologie du mouvement ont servi de base à l’élaboration des techniques structurelles : la direction du mouvement qui corrige doit être en accord avec celle que l’articulation permet dans des conditions normales. Une seule règle en la matière : ne jamais forcer l’articulation.
Tissulaire
Le principe de l’ostéopathie tissulaire est de percevoir et d’améliorer la mobilité de tous les tissus vivants dans le corps humain. Cette pratique considère que chaque traumatisme laisse une empreinte dans les tissus corporels appelés «fascia », restreignant ainsi leur mouvement naturel. Les techniques de mobilisation tissulaire permettent de libérer les restrictions et les tensions emmagasinées dans les fasciae lors d’un traumatisme.
Viscérale
L’ostéopathie viscérale se propose d’étudier manuellement les mouvements physiologiques des viscères et d’apprécier les éventuelles perturbations de ceux- ci. L’ensemble des organes et des viscères forme un système suspendu, engainé dans une enveloppe appelée péritoine, dont la mobilité dépend, d’un point de vue mécanique, des parois de la cavité abdominale et notamment du diaphragme. Les adhérences, les viscéro-spasmes, les ptoses affectent la mobilité viscérale et provoquent des pathologies dites fonctionnelles. Les techniques manuelles permettent de libérer les restrictions de mouvement dans la cavité abdomino- pelvienne et de prévenir l’apparition de signes douloureux souvent « non- identifiés » par les examens complémentaires.
L’ostéopathie crânienne
L’ostéopathie crânienne, développée par W.G Sutherland à partir de 1920, n’est pas une spécialité mais fait partie de l’enseignement général de l’ostéopathie. Tous les ostéopathes ayant suivi une formation complète pratiquent l’ostéopathie crânienne. Sutherland, élève du fondateur A.T Still, mit en évidence que les os du crâne s’articulaient entre eux selon des axes bien précis. Grâce à la palpation, l’ostéopathe va repérer les pertes de mobilité entre les os du crâne puis agir sur les sutures crâniennes, les membranes entourant le cerveau et la moelle épinière, la pression du liquide céphalo-rachidien, pour retrouver une mobilité normale entre les os du crâne qui est de l’ordre de 25 à 40 microns. Le bassin sera également investigué car la relation crâne-sacrum est fondamentale.
Ces traitements permettent de soulager les symptômes de céphalées, d’encombrement dans la sphère ORL, de déformation crânienne et de torticolis congénitaux chez les nouveaux-nés, de sommeil ou de certains troubles du comportement.
L’ostéopathie liquidienne
La quantité moyenne d’eau dans un organisme adulte est de 65 %, atteignant même 78 % chez le bébé. La pratique de l’ostéopathie liquidienne se base sur la continuité existant entre les différents liquides qui circulent dans le corps humain. Ainsi, les mouvements rythmiques perçus dans le liquide céphalo-rachidien au niveau du système nerveux central se prolongeront dans l’ensemble de l’organisme, indépendamment de la circulation sanguine. Dans l’approche liquidienne de l’ostéopathie, le concept de globalité du corps humain est donc prépondérant. Mais la principale caractéristique de cette approche est que l’ostéopathe n’utilise aucune technique pour traiter le patient : il ne sert que de point d’appui pour les mouvements liquidiens dans le corps du patient. Ces mouvements ramènent les différentes structures du corps dans leur position physiologique d’origine, à condition que le patient soit amené, grâce au toucher de l’ostéopathe, vers un état de calme et de neutralité dès le début de la séance.